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Grande convergence avec ces propos de Lee Ufan :
« Un jour d’automne alors que j’admirais les feuilles mortes
éparpillées dans mon jardin à Kamakura, ému par ce spectacle,
j’eus une idée. Je décidai de balayer mon jardin entièrement,
puis je ramassai juste quelques feuilles, les dispersais à nouveau,
et je n’en fus que plus réjoui. La véritable création ne s’exerce pas
à partir de rien, mais en décalant ce qui est déjà là pour rendre
plus évidente la fraîcheur du monde. »
Le rapport entre les deux textes est très intéressant.
Effectivement il y a un point commun entre les deux. Dans les deux cas, il y a action de l’homme. un passif et un actif.
Il y a constat de l’échelle dans celui de Ponge et constat du Hasard dans celui de Lee Ufan.
Ce que je remarque dans le texte de Ponge c’est sa discrétion, il n’impose pas à l‘oiseau de rester dans la cage, il lui ouvre la porte et apprécie l’oiseau dans sa nouvelle et originelle situation.
Dans le texte de Lee Ufan, il apprécie les feuilles tombées, mais recrée au travers de son imagination, de son ego une nouvelle nature morte qui pour le coup l’est vraiment. C’est pour moi un des problèmes de l’art.
Dans ce cas précis, on sent le zen, chose que je pratique depuis longtemps, mais je me dis que parfois la contemplation est mieux que l’action. Dans les temples zen, on imitait l’absence de l‘eau par du gravier, on travaillait sur une absence par une imitation, ce qui est différent.
KO_DO