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Tag Archives: F.Jacqmin
La ligne est une circoncision de l’espace. /…/ Une fois tracée, on en cherchera les issues dans la forme. Puis, on aura recours aux mots pour apaiser l’affront de l’image, du sang figé. /…/ La ligne est moralement oblique. Sa présence ne sera jamais un soleil. _ François Jacqmin
- 19 juin 2017 – 5:49
- Publié dans art, Photo, photographie, photography, photos, poésie, Textes
- Tagué affront, apaiser, art, circoncision, espace, F.Jacqmin, figé, forme, image, issue, ligne, littérature, marquage au sol, moralement, mots, oblique, photography, poésie, recours, rue, sang, soleil, trace, travaux, une fois
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En son premier état, la ligne était sans dimension. C’était une extase soudée à l’incommensurable. C’était une envergure calquée sur le rien. / L’étendue se fit qui la rendit impie et triste. On ne vit plus en elle que ce désespoir de ne jamais retrouver de parallèle à l’illimité. _ François Jacqmin
- 6 avril 2014 – 6:48
- Publié dans Photo, photos, Textes
- Tagué art, étendue, calqué, désespoir, dimension, envergure, extase, F.Jacqmin, illimité, impie, incommensurable, ligne, littérature, parallèle, photography, poésie, Rien, soudé, triste
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Le destin de la ligne est d’être toujours tangente. Elle exprime un rapport à une surface à jamais inexplorée. C’est un segment d’infini manqué. L’espace lui est hostile, voire infranchissable. Sur son trajet, elle ne rencontre que buissons d’épines et anfractuosités tranchantes. Là où elle passe, le terrain est saisi d’horreur. _ François Jacqmin
- 18 décembre 2013 – 8:01
- Publié dans Dessin, Textes
- Tagué anfractuosité, art, épine, buisson, destin, encre, F.Jacqmin, horreur, hostile, inexploré, infini, infranchissable, ligne, littérature, poésie, rapport, segment, surface, tangente, trajet, tranchant
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Le regard n’est pas un demi-dieu. C’est le chaos qui produisit l’œil. Voilà pourquoi toute forme est un éboulis, un reste de désastre. Pour toute sa rigueur, le rectangle est un fouillis d’ossements épars. Il est littéralement impossible de concevoir un angle droit dans un monde où nul lieu n’est d‘équerre. _ François Jacqmin
- 14 octobre 2013 – 6:49
- Publié dans Photo, photos, Textes
- Tagué angle droit, art, équerre, chaos, désastre, demi-dieu, F.Jacqmin, littérature, monde, oeil, ossements, photography, poésie, rectangle, regard, rigueur
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La solitude de l’œil doit devenir si profonde que le trait le plus léger semble rébarbatif. / Renoncer au visible, c’est éviter les dérèglements de la mesure et la flétrissure du signe. / Mais cela ne peut suffire. Il faut encore que ce que nous ne voyons pas soit considéré une erreur de perspective. _ François Jacqmin
- 2 octobre 2013 – 5:20
- Publié dans Dessin, photos, Textes
- Tagué art, dérèglement, encre, erreur, F.Jacqmin, flétrissure, grillage, grille, littérature, mesure, oeil, perspective, photography, poésie, rébarbatif, signe, solitude, trait, visible
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C’est avant le jet qu’on reconnaît l’archer. Il ne vise pas l’univers. Plongé dans une immobilité forcenée, il se ferme à la distance. La flèche s’entortille dans son mouvement. / L’arc est tendu vers une cible absente. / Puis le rien finit par avancer vers lui. _ François Jacqmin_
- 17 août 2013 – 3:57
- Publié dans Dessin, Textes
- Tagué arc, archer, art, cible, distance, encre, F.Jacqmin, flèche, immobilité, littérature, mouvement, poésie, Rien, univers, viser
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Inadaptée à l’étendue, la ligne ne trouve de certitude que dans la promiscuité de jointures et de creux. Elle obscurcit l’incommensurable par un point qu’elle allonge jusqu’à satiété. Il est en elle davantage de poussière, le miracle d’une figure restera à jamais inaccompli. _ François Jacqmin
- 19 juin 2013 – 9:09
- Publié dans Dessin, Textes
- Tagué art, étendue, certitude, creux, encre, F.Jacqmin, figure, inaccompli, inadapté, incommensurable, jointure, ligne, littérature, miracle, poésie, point, promiscuité, satiété
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