Le moment sous la tonnelle où la pluie battait, / Le moment dans l’église venteuse à l’heure où la fumée retombe / Peuvent être remémorés ; enchevêtrés dans le passé et l’avenir. / Et c’est dans le temps seul que le temps est conquis. _ T.S. Eliot

Les yeux ne sont pas ici / Il n’y a pas d’yeux ici / Dans cette vallée d’étoiles mourantes / Dans cette vallée creuse / Cette mâchoire brisée de nos royaumes perdus _ T.S. Eliot

Sans regard, à moins que / Les yeux ne reparaissent / Telle l’étoile perpétuelle / La rose aux maints pétales / Du royaume crépusculaire de la mort / Le seul espoir / D’hommes vides. _ T.S. Eliot.

C’est ainsi que finit le monde / C’est ainsi que finit le monde / C’est ainsi que finit le monde / Pas sur un boum, sur un murmure. [ This is the way the world ends / This is the way the world ends / This is the way the world ends / Not with a bang but a whimper ] _ T.S. Eliot

L’aube point, et un nouveau jour / S’apprête à la chaleur et au silence. Le vent de l’aube / Ondule et glisse sur la mer. Je suis ici / Ou là, ou bien ailleurs. En mon commencement. _ T.S. Eliot

S’échappe de la main du temps l’âme naïve / Égoïste et irrésolue, boiteuse, difforme / Ne sachant aller de l’avant ni reculer, / Craignant la chaude réalité, le bien offert, / Niant la tyrannie importune du sang, / Ombre à ses propres ombres et spectre en sa ténèbre _ T. S. Eliot

En mon commencement est ma fin. _ T.S. Eliot

Oserai-je / Déranger l’univers ? / Une minute donne le temps / De décisions et de repentirs qu’une autre minute renverse. _ T.S. Eliot

Voici le temps de tension entre le mourir et le naître / Le lieu de solitude où trois rêves se croisent / Entre les rochers bleus _ T.S. Eliot

J’ai dit à mon âme tiens-toi tranquille et attends sans espérance / Car l’espérance serait l’espérance fourvoyée ; attends sans amour / Car l’amour serait l’amour fourvoyé ; il y a encore la foi / Mais foi, amour et espérance sont tous contenus dans l’attente. _ T.S. Eliot

Flottant de-ci de-là entre profit et perte / Pendant ce bref passage où les rêves se croisent _ T.S. Eliot

 

Les gens changent, sourient, mais la souffrance reste./ Car le temps qui détruit est le temps qui conserve _ T.S. Eliot

(Viens t’abriter à l’ombre de ce rocher rouge)/ Et je te montrerai quelque chose qui n’est/ Ni ton ombre au matin marchant derrière toi,/ Ni ton ombre le soir surgie à ta rencontre ;/ Je te montrerai ton effroi dans une poignée de poussière. _ T.S. Eliot

Des mots me viennent dont jamais je n’eus l’idée/ En des rues que jamais je n’aurais cru revoir _ T.S. Eliot

Ne sachant aller de l’avant ni reculer,/ Craignant la chaude réalité, le bien offert,/ Niant la tyrannie importune du sang,/ Ombre à ses propres ombres et spectre en sa ténèbre _ T.S. Eliot

Because those wings are no longer wings to fly _ T.S.Eliot

_ Musique écoutée si profondément/ Qu’on ne l’écoute plus, mais vous êtes la musique/ Tant qu’elle dure… – T.S.Eliot

_ Au point-repos du monde qui tourne. Ni chair ni privation de chair;/ Ni venant de, ni allant vers; au point-repos, là est la danse;/ Mais ni arrêt ni mouvement. Ne l’appelez pas fixité,/ Passé et futur s’y marient. _ T.S.Eliot